
Nouveau Groupe provincial d’intérêt particulier de la SCTR (Nouveau-Brunswick)
janvier 25, 2022
Les membres de la SCTR sont invités à participer au sondage national de HEAL sur les problèmes et la satisfaction en milieu de travail
novembre 2, 2022
Chers membres de la SCTR,
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la profession de thérapeute respiratoire a attiré plus que jamais l’attention du public — que ce soit par l’entremise des médias, des chefs de file du système de santé ou des politiciens. Mais on sait trop bien que malgré cette notoriété publique, la reconnaissance que les thérapeutes respiratoires reçoivent pour le travail qu’ils effectuent est bien trop faible, et bien inférieure par rapport à celle de plusieurs autres professions de la santé. Nous savons qu’il peut être décourageant d’être négligé et nous nous efforçons d’y remédier.
Alors que nous approchons le deuxième anniversaire de la déclaration de l’OMS de la pandémie, nous célébrons un sinistre anniversaire. Depuis deux ans, les thérapeutes respiratoires travaillant en première ligne avec les plus malades des malades ; deux ans que les thérapeutes respiratoires s’adaptent aux nouvelles politiques et aux nouveaux protocoles ; deux ans qu’ils se demandent quand prendra fin la pandémie. Cet anniversaire révèle aussi un accomplissement. Le public sait plus que jamais qui vous êtes. L’intérêt pour la profession grandit et les thérapeutes respiratoires se sont mobilisés chaque fois qu’on le leur a demandé. Deux ans après le début de cette crise sanitaire, la ténacité des thérapeutes respiratoires reste inébranlable.
ependant, cette étape marque également un moment troublant où de nombreux thérapeutes respiratoires subissent eux-mêmes les effets de la pandémie. Ils peuvent, par exemple, avoir été infectés par la COVID-19 ou avoir été affectés par des tensions psychologiques trop courantes qui sont alimentées par une vie professionnelle et familiale stressante. Alors que la population se rassure en se disant que la flambée actuelle de la variante Omicron pourrait enfin plafonner, les thérapeutes respiratoires savent que le bilan personnel de la pandémie continue, lui, d’augmenter.
Nous vous voyons. Nous vous entendons. Et nous nous soucions de vous.
En tant que communauté nationale, la SCTR travaille sans relâche depuis le début de la pandémie pour mieux sensibiliser le public à la profession, à votre travail et aux défis auxquels vous êtes confrontés. Les efforts de défense de la SCTR des deux dernières années se sont manifestés dans la sphère publique et aussi, de manière plus subtile, en coulisses.
La SCTR a été en communication directe avec de hauts fonctionnaires aux niveaux fédéral et provincial, mais aussi avec les médias. Nous avons lancé la toute première campagne nationale de promotion des thérapeutes respiratoires sur des plateformes numériques destinées au grand public. Dans le travail que la SCTR accomplit chaque jour, nous remarquons une prise de conscience considérablement accrue de la profession parmi les politiciens, les médias et le public — le récit est en train de changer. Il devient de plus en plus courant de voir des thérapeutes respiratoires dans les médias et les ministères connaissent mieux que jamais la profession. Notre récente campagne de promotion a touché plus de 4 millions de personnes au Canada seulement. Mais il reste encore du travail à faire.
Nous savons que vous ne recevez pas toujours la reconnaissance que vous méritez ; c’est une priorité pour la SCTR.
Nous voyons les impacts que les pressions combinées de la pandémie et de la reconnaissance limitée exercent sur les thérapeutes respiratoires. L’enquête en cours de la SCTR a démontré que plus de 95 % des thérapeutes respiratoires s’inquiétaient de l’effet des deux dernières années sur leur santé mentale. Nous avons vent de rapports de professionnels de la santé qui quittent la pratique en raison de ces problèmes et, pour la première fois, nous observons un nombre important (33 %) de thérapeutes respiratoires remettre en question la profession en tant que choix de carrière. Ce sont là des tendances qui donnent à réfléchir et qui nous préoccupent en tant qu’individus, et qui sont préoccupantes pour le système de santé dans son ensemble. Plus récemment, 80 % des thérapeutes respiratoires interrogés ont indiqué qu’un nombre (in)suffisant de thérapeutes respiratoires pour fournir les soins nécessaires aux patients sur leur lieu de travail les préoccupait.
Il s’agit d’un moment critique pour la profession de thérapeute respiratoire. À un moment où la notoriété de la profession est à son zénith, le moment pourrait être indiqué pour que notre récit collectif passe de « Savent-ils qui nous sommes ? » à celui de « Comment sommes-nous perçus ? » Ce moment nous appelle non pas à voir les choses différemment, mais à les faire différemment — pour imposer le respect au moyen d’une compréhension plus profonde. C’est pour toutes ces raisons que la SCTR continue d’être votre porte-parole et celui de la profession. Nos efforts de défense de la profession ont une fois de plus été recentrés pour cibler des problèmes en constante évolution auxquels vous et les thérapeutes respiratoires du monde entier êtes confrontés.
Au cours des derniers mois, la SCTR a collaboré avec l'l’Association médicale canadienne et l’Association des infirmières et infirmiers du Canada pour demander le soutien immédiat des professionnels de la santé ainsi que des changements à long terme à l’échelle systémique qui peuvent protéger et renforcer notre système. La SCTR continue de travailler avec nos collègues de plus de 40 organisations de santé dans le cadre des HEAL(Organizations for Health Action) pour soutenir le gouvernement dans la définition d’un système de santé canadien repensé. Nos efforts de défense comprennent également une communication directe avec les représentants du gouvernement et les politiciens visant à mieux reconnaître les thérapeutes respiratoires, et avec les médias pour plaider en faveur d’une représentation appropriée des thérapeutes respiratoires dans le discours public.
Par-dessus tout, la SCTR souhaite exprimer à quel point nous apprécions les efforts considérables et les immenses sacrifices que vous avez chacun consentis à chaque étape de cette pandémie.
Serafina Chau, thérapeute respiratoire agréée au Royal Columbian Hospital en Colombie-Britannique, a récemment fait l’objet d’un portrait dans le Vancouver Sun. Dans l’entrevue, Serafina déclare : « Peu importe les choix que font les gens, nous avons choisi cette voie pour prendre soin d’eux, peu importe ce qui les amène à l’hôpital, et cela sans jugement. » C’est ce genre d’approche marquée par le dévouement, la tolérance et la compassion envers les patients qui caractérise les thérapeutes respiratoires depuis que la profession a vu le jour. La SCTR continuera, en votre nom, à mieux sensibiliser à ces attributs les membres du public qui ne sont pas dans la profession.
Merci de continuer à nous communiquer vos réflexions et vos défis. Pour cela, vous pouvez répondre à notre enquête sur la COVID-19 pour les membres(qui se clôture le 28 février), en nous envoyant un courriel ou en appelant nos bureaux. Vos commentaires continus nous permettront de rester centrés sur notre objectif.
Cordialement,
Dr Andrew West, chef de la direction
Société canadienne des thérapeutes respiratoires
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la profession de thérapeute respiratoire a attiré plus que jamais l’attention du public — que ce soit par l’entremise des médias, des chefs de file du système de santé ou des politiciens. Mais on sait trop bien que malgré cette notoriété publique, la reconnaissance que les thérapeutes respiratoires reçoivent pour le travail qu’ils effectuent est bien trop faible, et bien inférieure par rapport à celle de plusieurs autres professions de la santé. Nous savons qu’il peut être décourageant d’être négligé et nous nous efforçons d’y remédier.
Alors que nous approchons le deuxième anniversaire de la déclaration de l’OMS de la pandémie, nous célébrons un sinistre anniversaire. Depuis deux ans, les thérapeutes respiratoires travaillant en première ligne avec les plus malades des malades ; deux ans que les thérapeutes respiratoires s’adaptent aux nouvelles politiques et aux nouveaux protocoles ; deux ans qu’ils se demandent quand prendra fin la pandémie. Cet anniversaire révèle aussi un accomplissement. Le public sait plus que jamais qui vous êtes. L’intérêt pour la profession grandit et les thérapeutes respiratoires se sont mobilisés chaque fois qu’on le leur a demandé. Deux ans après le début de cette crise sanitaire, la ténacité des thérapeutes respiratoires reste inébranlable.
ependant, cette étape marque également un moment troublant où de nombreux thérapeutes respiratoires subissent eux-mêmes les effets de la pandémie. Ils peuvent, par exemple, avoir été infectés par la COVID-19 ou avoir été affectés par des tensions psychologiques trop courantes qui sont alimentées par une vie professionnelle et familiale stressante. Alors que la population se rassure en se disant que la flambée actuelle de la variante Omicron pourrait enfin plafonner, les thérapeutes respiratoires savent que le bilan personnel de la pandémie continue, lui, d’augmenter.
Nous vous voyons. Nous vous entendons. Et nous nous soucions de vous.
En tant que communauté nationale, la SCTR travaille sans relâche depuis le début de la pandémie pour mieux sensibiliser le public à la profession, à votre travail et aux défis auxquels vous êtes confrontés. Les efforts de défense de la SCTR des deux dernières années se sont manifestés dans la sphère publique et aussi, de manière plus subtile, en coulisses.
La SCTR a été en communication directe avec de hauts fonctionnaires aux niveaux fédéral et provincial, mais aussi avec les médias. Nous avons lancé la toute première campagne nationale de promotion des thérapeutes respiratoires sur des plateformes numériques destinées au grand public. Dans le travail que la SCTR accomplit chaque jour, nous remarquons une prise de conscience considérablement accrue de la profession parmi les politiciens, les médias et le public — le récit est en train de changer. Il devient de plus en plus courant de voir des thérapeutes respiratoires dans les médias et les ministères connaissent mieux que jamais la profession. Notre récente campagne de promotion a touché plus de 4 millions de personnes au Canada seulement. Mais il reste encore du travail à faire.
Nous savons que vous ne recevez pas toujours la reconnaissance que vous méritez ; c’est une priorité pour la SCTR.
Nous voyons les impacts que les pressions combinées de la pandémie et de la reconnaissance limitée exercent sur les thérapeutes respiratoires. L’enquête en cours de la SCTR a démontré que plus de 95 % des thérapeutes respiratoires s’inquiétaient de l’effet des deux dernières années sur leur santé mentale. Nous avons vent de rapports de professionnels de la santé qui quittent la pratique en raison de ces problèmes et, pour la première fois, nous observons un nombre important (33 %) de thérapeutes respiratoires remettre en question la profession en tant que choix de carrière. Ce sont là des tendances qui donnent à réfléchir et qui nous préoccupent en tant qu’individus, et qui sont préoccupantes pour le système de santé dans son ensemble. Plus récemment, 80 % des thérapeutes respiratoires interrogés ont indiqué qu’un nombre (in)suffisant de thérapeutes respiratoires pour fournir les soins nécessaires aux patients sur leur lieu de travail les préoccupait.
Il s’agit d’un moment critique pour la profession de thérapeute respiratoire. À un moment où la notoriété de la profession est à son zénith, le moment pourrait être indiqué pour que notre récit collectif passe de « Savent-ils qui nous sommes ? » à celui de « Comment sommes-nous perçus ? » Ce moment nous appelle non pas à voir les choses différemment, mais à les faire différemment — pour imposer le respect au moyen d’une compréhension plus profonde. C’est pour toutes ces raisons que la SCTR continue d’être votre porte-parole et celui de la profession. Nos efforts de défense de la profession ont une fois de plus été recentrés pour cibler des problèmes en constante évolution auxquels vous et les thérapeutes respiratoires du monde entier êtes confrontés.
Au cours des derniers mois, la SCTR a collaboré avec l'l’Association médicale canadienne et l’Association des infirmières et infirmiers du Canada pour demander le soutien immédiat des professionnels de la santé ainsi que des changements à long terme à l’échelle systémique qui peuvent protéger et renforcer notre système. La SCTR continue de travailler avec nos collègues de plus de 40 organisations de santé dans le cadre des HEAL(Organizations for Health Action) pour soutenir le gouvernement dans la définition d’un système de santé canadien repensé. Nos efforts de défense comprennent également une communication directe avec les représentants du gouvernement et les politiciens visant à mieux reconnaître les thérapeutes respiratoires, et avec les médias pour plaider en faveur d’une représentation appropriée des thérapeutes respiratoires dans le discours public.
Par-dessus tout, la SCTR souhaite exprimer à quel point nous apprécions les efforts considérables et les immenses sacrifices que vous avez chacun consentis à chaque étape de cette pandémie.
Serafina Chau, thérapeute respiratoire agréée au Royal Columbian Hospital en Colombie-Britannique, a récemment fait l’objet d’un portrait dans le Vancouver Sun. Dans l’entrevue, Serafina déclare : « Peu importe les choix que font les gens, nous avons choisi cette voie pour prendre soin d’eux, peu importe ce qui les amène à l’hôpital, et cela sans jugement. » C’est ce genre d’approche marquée par le dévouement, la tolérance et la compassion envers les patients qui caractérise les thérapeutes respiratoires depuis que la profession a vu le jour. La SCTR continuera, en votre nom, à mieux sensibiliser à ces attributs les membres du public qui ne sont pas dans la profession.
Merci de continuer à nous communiquer vos réflexions et vos défis. Pour cela, vous pouvez répondre à notre enquête sur la COVID-19 pour les membres(qui se clôture le 28 février), en nous envoyant un courriel ou en appelant nos bureaux. Vos commentaires continus nous permettront de rester centrés sur notre objectif.
Cordialement,
Dr Andrew West, chef de la direction
Société canadienne des thérapeutes respiratoires
